dimanche 16 novembre 2014

Un mois déjà !














Salut à tous, ça fait déjà un mois qu’on est parti, alors il est temps de dresser un premier bilan… Le premier truc qui ne change pas en fonction des pays, de l’heure ou encore du climat c’est que l’alcool ça fait mal ! On s’en ait mit une bonne hier pour fêter les un mois de notre départ… Et on y retourne ce soir pour fêter les un mois de notre arrivé… Autant vous dire que je retire tous ce que j’ai pue dire sur le décalage horaire, aujourd’hui on est plus fâché lui et moi, on est même devenu pote ! Au programme Punch bien frais, fromage et charcuteries… ça n’a l’air de rien mais ici c’est menu de fête !!! Enfin pour un farani !


Il y a donc un mois nous étions à l’aéroport de Genève, chargé de valises, partagé entre partir, tous laisser derrière nous ; la famille d’abord, les amis, nos montagnes bien sûr et puis cette excitation de retrouver cet endroit magique, cet endroit qui nous a marqué au fer rouge. Je me rappelle encore ce soir là où devant la télé, en pleine finalisation de notre voyage de noce, nous somme tombé sur un reportage de France 3 tourné en Polynésie… Les larmes, les questions, on y retourne ? La suite vous la connaissez, c’était un peu loin… mais dans la même ligné on c’est dit qu’Hawaii ça pouvait le faire… On a pas trouvé là bas ce qu’on avait trouvé en Polynésie, quelque chose de différent mais qui résonne encore en nous, les îles du Pacifique un rêve pour beaucoup, peut être un jour notre réalité.

Un mois donc, c’est passé vite ! Beaucoup de choses se sont passés, ça n’a pas été facile tous les jours, beaucoup de questions, des sentiments partagés, des craintes, mais un décor et la gentillesse des personnes à couper le souffle.

L’arrivé sur Papeete ( oh c’est comme G’neve ça ce dit « papé et té et non papette » ça s’est pour les Roux…) Bah quand les portes de l’avion s’ouvrent tu sais que le pilote s’est pas trompé ! Tu retrouve les chants polynésiens pour t’accueillir et les colliers de fleurs, c’est trop cool ! Ensuite pas le temps de se poser beaucoup de questions y a des choses à faire… La bagnole, les comptes bancaire, les assurances, j’aurai aimé vous dire qu’on a pas vue le temps passé mais ça s’est sans compté sur mon nouveau pote : le décalage horaire… En gros s’était des longues journées !

 Ensuite vient le retour sur notre île, oui oui c’est notre île, Moorea. Les retrouvailles avec les propriétaires de la pension de famille, du bungalow et bien sur de la plage où j’ai demandé Prune en mariage… Beaucoup d’émotions, de nostalgies et des sentiments un peu étranges qui s’installent. En quatre ans l’île à bien changée, la crise est passé par là… Une première impression de pauvreté domine, impression que je ne me rappelle pas avoir eu il y a quatre ans, peut être aussi parce que le regard change entre celui d’un touriste et le notre aujourd’hui en quête d’installation…

Il était donc temps maintenant de trouver une maison, un bungalow en bord de mer s’est bien certes, mais un canap aussi ! On ne peut pas se plaindre, çà en ferai ragé plus d’un, mais c’est un peu comme être à l’hôtel, l’espace, le confort, et la promiscuité font qu’on a envie de se sentir chez soit, chez nous quoi…
A ce moment ce fut un peu étrange, comme une plante qu’on rempote dans un pot plus grand il y a une période d’adaptation, de doute « on va peut être se faire chier non ? Ça va être long… » Et puis on s’acclimate, on prend nos marques, les doutes ce lèvent et les inquiétudes s’envolent… 

Aujourd’hui après un mois on se sens bien, on commence à prendre racine, doucement. On apprécie les petites choses du quotidien et on commence à se faire aux coutumes locales… En gros un principe de base, c’est que rien n’est un problème ! Et que si y a pas de solution aujourd’hui, on verra pour en trouver une demain… Des petits trucs qui te rappelle que le temps ici est une notion bien différente de celle qu’on a en métropole, on a le temps, on reste cool, on pose les questions une par une, et si on te dit qu’internet va marcher dans une demi heure ne soit pas surpris que ça mette trois heure… Du coup pour continuer avec les expressions qui prennent un autre sens, après « prendre une caisse » le « passe temps » à ne pas confondre avec le bouche trou que tu fais quand t’as cinq minute à perdre, pour passer le temps déjà il en faut du temps !!! Et autant vous dire qu’on n’en manque pas…

Du coup on profite pleinement de toutes ces choses qui nous sont offertes par la nature, les montagnes verdoyantes qui culminent à plus de 1200 mètres, les infinis nuances de bleu que nous offre le lagon, le soir des couchés de soleil indescriptibles avec les nuages qui se reflètent sur l’eau comme dans un miroir. Et puis comme on a pas encore la télé, ça va venir, tous les soirs on se fait une séance de ciné intersidérale sur écran géant… 360° d’un ciel maculé d’étoiles plus étincelantes les une que les autres, sans lumière parasite je peux vous dire que le spectacle en jette !

Les ananas, le poisson cru, et la bière locale en blonde, ambré, et même en Gold !  

Voila je pense avoir fait le tour de ce qui s’est passé durant ce premier mois. La mission du mois prochain c’est de s’intégrer à la vie locale par le biais d’associations ou autres. De faire connaissance avec tout les gens du quartier et de maintenir une activité sportive suffisante pour éliminer les bières…

Manuia comme on dit chez nous...














@ Bientôt pour une version un peu plus nuancé, celle de Prune, qui vous parlera de toutes ces petites bêtes qui nous entoures…

Nana.

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